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Le PSE présenté par la direction d’Auchan prévoit 2 389 suppressions d’emploi. Délégué syndical central du SEGA CFE-CGC, Stéphane Tournoux fait le point sur la situation avant l’ouverture des négociations, fin novembre.
Quels sont vos mandats syndicaux et pouvez-vous nous présenter le Syndicat national des entreprises du Groupe Auchan (SEGA CFE-CGC) ?
Adhérent de longue date à la CFE-CGC, je suis délégué syndical central au SEGA CFE-CGC et membre titulaire du comité central social et économique (CCSE). À titre professionnel, j’exerce comme responsable commerce à Nice dans le magasin Auchan au sein du centre commercial La Trinité. Le SEGA CFE-CGC, présidé par Robert Lauer, est le troisième syndicat chez Auchan avec une représentativité globale de 17 % et 80 % de représentativité chez les personnels d’encadrement (agents de maîtrise, cadres). Cela nous confère une place centrale dans le dialogue social de l’entreprise car c’est souvent le SEGA qui fait pencher la décision pour tel ou tel projet d’accord. En interne, nous comptons 465 élus dont 24 responsables syndicaux, 39 délégués syndicaux, 5 délégués syndicaux centraux, 1 responsable de la section syndicale et 1 délégué syndical retail.
"Des orientations stratégiques défaillantes toutes ces dernières années"
La direction d’Auchan (environ 54 000 salariés en France) a présenté le 19 novembre aux organisations syndicales un projet de plan social concernant 2 389 emplois. Quelle a été votre réaction ?
C’était évidemment un coup de froid mais pas une surprise au regard des difficultés de l’entreprise, de ses mauvais résultats économiques, de la valse des dirigeants et de l’instabilité chronique qui en résulte. Il y aussi toutes les orientations stratégiques défaillantes des dernières années : positionnement prix de l’enseigne, nouveau parcours d’encaissement, projets non aboutis comme les Auchan drive piéton... Dès lors, on se doutait que Guillaume Darrasse, le nouveau directeur général du Groupe, venait pour faire bouger les choses. Nous ne nous attendions cependant pas à un PSE d’une telle ampleur, avec carrément la disparition de certains métiers comme responsable de la planification ou conseiller de vente. Dans le détail, le PSE prévoit 784 suppressions d’emploi dans la centrale d’achat ; 224 dans les entrepôts e-commerce ; 466 avec la fermeture de magasins et 915 dans les hypermarchés. Toutes les catégories de salariés sont touchées et les personnels d’encadrement paient un lourd tribut.
Qu’en est-il des négociations avec les organisations syndicales ?
L’accord de méthode devrait être signé cette semaine. D’ores et déjà, quatre premières réunions officielles de négociation sont prévues fin novembre. D’ici là, le SEGA est fortement mobilisé pour répondre à toutes les sollicitations et aux appels à l’aide de nos adhérents. Nos équipes militantes proposent un accompagnement personnalisé. Nous communiquons également auprès des salariés tant les inquiétudes sont grandes par rapport à ce PSE et en anticipation de l’après plan social, des futures conditions de travail, du modèle d’entreprise, etc.
"L’objectif est clair : il s’agit de ne laisser aucun collaborateur au bord de la route"
Quelles seront vos revendications auprès de la direction ?
Le premier sujet va être celui des indemnités de départ pour les salariés concernés. Nous allons notamment essayer de négocier des indemnités supra-légales, la durée des congés de reclassement, les plafonds de formation et d’autres dispositions. L’objectif est clair : il s’agit de ne laisser aucun collaborateur au bord de la route. Sous l’impulsion du SEGA, les organisations syndicales ont obtenu le recours à un cabinet d’expertise pour préparer et la négociation et rendre un avis construit et éclairé au regard du projet de PSE.
Des reclassements sont-ils envisageables au sein des autres enseignes de l’association familiale Mulliez (AFM), propriétaire d’Auchan ?
Même s’il n’y a pas un réel système de passerelle mis en place en interne, c’est une revendication que portera le SEGA CFE-CGC durant les négociations. Nous pensons en particulier à des enseignes comme Boulanger et Leroy Merlin.
Source : Confédération CFE-CGC

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Les véritables raisons de la fermeture de deux sites industriels Michelin en France (Vannes et Cholet)
Le 5 novembre, Michelin annonce la fermeture de deux sites industriels en France, Vannes et Cholet, et évoque les coûts énergétiques, les importations « chinoises » et la baisse des volumes qui rendent inéluctables les fermetures.
Mais les raisons avancées par le groupe Michelin ne suffisent pas à expliquer la fermeture de Vannes et de Cholet : les coûts énergétiques sont revenus à des niveaux proches de ceux avant conflit ukrainien et les importations sur le marché sont à des niveaux comparables depuis 2017. Le groupe Michelin continuera bien à vendre en Europe des pneus camionnette & Poids Lourds fabriqués en Europe.
La fermeture de ces usines est la conséquence de la stratégie très sélective de ses marchés par le groupe Michelin et de la politique tarifaire qui l’accompagne. Le groupe Michelin a choisi de se concentrer uniquement sur les marchés premium les plus rémunérateurs et a fortement augmenté ses prix dans le même temps. Il en résulte une chute des ventes et donc des volumes qui entraîne une adaptation à la baisse des capacités industrielles.
Cette stratégie de rentabilité toujours plus élevée répond aux exigences et aux engagements pris auprès des actionnaires : 14% de marge opérationnelle. Aujourd’hui, Vannes et Cholet. Et demain, à qui le tour ? Car ne nous leurrons pas : la sélection des marchés les plus rentables entraîne mécaniquement la fermeture de sites de production, au détriment des emplois locaux.
Les arguments clés cités par Michelin dans sa communication sont inexacts ou incomplets. L’équipe CFE-CGC le démontre.
1-Le groupe Michelin est en difficulté : inexact. Les résultats de Michelin sont très solides.
2- Ces fermetures sont inéluctables : inexact. L’activité de ces usines est rentable, c'est-à-dire qu'elle génère un bénéfice sur chaque pneu produit et vendu.
3- L’inflation des coûts d’énergie sont avec les imports chinois responsables de la fermeture des sites : des arbres qui cachent la forêt.
- Sur l’électricité, un exemple suffit : les coûts d’électricité de la France restent inférieurs à ceux de la Pologne où le groupe Michelin produit pourtant massivement.
- Les importations sur le marché Tourisme Camionnette de pneus sont évaluées aux alentours de 130 Millions d’enveloppes et ce, depuis 2017.
4- Aides publiques : à éclaircir. Au-delà du crédit impôt recherche et de l’indemnisation du chômage partiel, il est difficile pour notre organisation syndicale d’avoir une visibilité sur l’ensemble des aides publiques.
5- « Je crois à un capitalisme équilibré » (Florent Menegaux dans Capital) : vraiment ? Au second semestre 2024, aux salariés les plans sociaux et le chômage partiel et aux actionnaires les rachats d'action (500 M€ en tout pour 2024) ! Equilibre ?
Retrouvez ici le communiqué de presse
CONTACTS
José TARANTINI 06 30 25 74 86
Valérie DOSSIN 06 89 55 79 86
Jean-François LANDEMAINE 06 24 15 75 34
Dominique BOURGOIS 06 07 53 47 74

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Après l’annonce de la fermeture des usines de Vannes (Morbihan) et Cholet (Maine-et-Loire), Valérie Dossin, délégué syndicale centrale adjointe de Michelin France, fait le point.
Quel est l’état d’esprit de la CFE-CGC Michelin en ce moment ?
Tristesse et déception sur la forme, incompréhension sur le fond.
Sur le fond, notre colère vient de ce que ces fermetures de Vannes et de Cholet, qui menacent directement 1254 salariés, résultent de la stratégie de course à la rentabilité de l’entreprise et non du marché ou de la conjoncture, comme elle le prétend. Lorsque la direction de Michelin nous dit qu’elles sont inéluctables, nous répondons que c’est inexact et nous le démontrons sur notre site internet. On nous parle de l’énergie trop chère en France. Or Michelin produit en Pologne où elle est deux fois plus chère et sans être décarbonée qui plus est !
DES INQUIÉTUDES TRAITÉES PAR LE MÉPRIS
Sur la forme, la façon dont l’entreprise a annoncé ces fermetures nous rend amers. Depuis des mois, nous demandons à être associés. Il y a une intersyndicale (CFE-CGC, CFDT, FO, Sud), nous avons lancé un droit d’alerte, fait effectuer un audit… A chaque fois, la direction refusait d’échanger sur nos inquiétudes et alertes, les traitait par le mépris. Finalement, un dimanche soir, on apprend par les médias que deux usines vont fermer… Si tout était déjà écrit, pourquoi ne nous a-t-on pas associés ? Cela aurait été plus efficace et moins rude pour les salariés.
Quelles sont les prochaines échéances ?
Un comité social et économique central extraordinaire doit se tenir demain (mercredi 13 novembre, ndr). Nous espérons que l’entreprise va accepter de renouer le dialogue et nous donner des éléments complets sur la façon dont les salariés seraient accompagnés. Notre Intersyndicale a gelé toutes les négociations depuis octobre. Nous ne venons plus à la table des discussions sur le télétravail par exemple. J’espère que Michelin acceptera de renouer le dialogue de façon qu’on puisse reprendre le travail sur tout le reste.
SE BATTRE POUR ÉVITER LES FERMETURES
Quel rôle va jouer la CFE-CGC dans les jours qui viennent ?
Avec José Tarantini, le DSC de Michelin France, nous allons commencer à négocier l’accord de méthode le 21 novembre. Ce qui ne veut pas dire que nous entérinons les fermetures : nous allons nous battre pour les éviter, mais nous allons le faire à condition que cela ne nuise pas à l’accompagnement des salariés. Nous allons nous rendre à Cholet et à Vannes pour les rencontrer, les écouter et être totalement en ligne avec eux.
Par ailleurs, nous allons continuer à dialoguer et à réfléchir sur la manière d’éviter que d’autres sites ferment. Michelin nous a conviés à participer à un grand plan « Michelin Industrie France 2030 ». Nous voulons en faire une plateforme du maintien de l’industrie Michelin en France. Nous contestons les fermetures, mais nous voulons aussi être force de proposition de manière que ce plan soit en faveur de l’entreprise et des salariés. C’est l’axe clé pour nous.
FRONT UNI CONTRE LES PLANS SOCIAUX
Comment se situe votre combat dans le contexte économique en France ?
Nous étions, jeudi dernier, à une réunion de la fédération CFE-CGC Chimie au cours de laquelle nous avons ressenti un grand élan de solidarité. Les autres militants nous ont dit qu’ils seraient là pour nous soutenir dans tous les domaines, logistique, communication, recherche de débouchés pour les salariés. Nombre d’entre eux sont concernés par exactement la même chose que nous : des fermetures et des suppressions d’emplois effectuées au nom de la rentabilité avec un mépris des salariés et des instances de représentation du personnel. Si on arrivait à ne plus lutter en tant que Michelin seul mais avec l’appui d’autres entreprises, ce serait très puissant. Il y a quelque chose qui est en train de germer au nom de la solidarité.
Source : Confédération CFE-CGC

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Avant les élections professionnelles dans les très petites entreprises (25 novembre-9 décembre), les leaders syndicaux, dont François Hommeril (CFE-CGC), ont souligné les enjeux concernant plus de 5 millions de salariés.
Du 25 novembre au 9 décembre 2024, environ 5 millions de salariés des très petites entreprises (moins de 11 salariés) et des particuliers employeurs seront appelés à voter sur sigle pour l'organisation syndicale qui les représentera durant 4 ans. À l’approche de l’échéance et en pleine campagne de mobilisation après un précédent scrutin décevant en 2021, marqué par un taux de participation de 5,44 %, les leaders syndicaux ont témoigné, à l’occasion d’une table ronde organisée à Paris le 30 octobre dans le cadre de la 12e réunion nationale des CPRIA(*), de l’engagement de leur organisation pour sensibiliser un maximum de salariés à aller voter pour élire leurs représentants.
« C’est un peu l’élection de la dernière chance, résume François Hommeril, président de la CFE-CGC. Il y a plus de 5 millions de salariés dans les TPE, c’est quasiment la même échelle que les élections dans la fonction publique. Il n’y a pas de raison de ne pas obtenir les mêmes résultats. Il faut collectivement une mobilisation adaptée pour inciter au vote. Une amélioration de la participation cette année consacrerait le début d’une prise de conscience. »
LA CFE-CGC MOBILISÉE AUPRÈS DES SALARIÉS DES TPE
Le président confédéral a témoigné du travail de fond coordonné par le secteur développement et représentativité de la CFE-CGC, piloté par la secrétaire nationale Christine Lê. « Il y a d’une part le publipostage pour sensibiliser un maximum de salariés au plus près de leur environnement. Il y a ensuite la forte implication de nos unions territoriales avec des réunions dans toutes les régions, des correspondants chargés de l’organisation, du suivi, etc. L’effet réseau joue énormément avec des équipes militantes actives pour sensibiliser les salariés des TPE sur l’intérêt de l’action collective pour leurs conditions de travail et leurs droits. Il faut parler de la vie du quotidien des gens. Par exemple le salaire, la problématique numéro une dans les TPE. Nous devons faire cause commune pour mieux valoriser le travail et améliorer le partage de la valeur. »
COMMUNIQUER ET SENSIBILISER AU PLUS PRÈS DU TERRAIN
François Hommeril a également fait écho au large dispositif de communication mis en place par la CFE-CGC pour ces élections TPE 2024 : messages vidéos,outils et kits de communication, affiches et professions de foi, guide des droits pour les salariés des TPE, etc.
Toutes les centrales syndicales sont à l’unisson. « Ces élections TPE sont un enjeu de démocratie et de droits pour plus de 5 millions de salariés souvent éloignés du syndicalisme », observe Jocelyne Cabanal, secrétaire nationale CFDT. « L’essentiel de notre travail, c’est de convaincre les salariés de l’intérêt à voter, avec une campagne de proximité, métier par métier », témoigne Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT. « Il faut expliquer aux salariés combien les CPRIA, comme les conventions collectives, permettent d’éviter la concurrence déloyale et le dumping social », souligne Frédéric Souillot, secrétaire général de FO. « Il s’agit de faire comprendre aux salariés qu’on peut agir sur leurs droits et négocier des avantages sur la reconversion professionnelle, la participation, la formation, etc. », appuie Cyril Chabanier, président de la CFTC.
LES SYNDICATS SALUENT L’IMPLICATION DE L’U2P
Tous les leaders syndicaux ont par ailleurs salué la forte implication de l’organisation patronale U2P (représentant 3,3 millions de TPE-PME dans l'artisanat, le commerce de proximité et les professions libérales) pour ces élections TPE 2024. « C’est un scrutin qui concerne nos salariés et il en va de la force de la représentativité des interlocuteurs dans les branches professionnelles et les CPRIA, analyse son président Michel Picon. On croit au dialogue social dans ces petites entreprises. On fait tous les jours de la pédagogie en ce sens et pour l’attractivité de nos entreprises auprès des salariés. Les employeurs doivent permettre à leurs salariés de prendre le temps nécessaire de voter. C’est important ! »
(*) Les commissions paritaires régionales interprofessionnelles de l’artisanat (CPRIA) sont les instances de dialogue social dédiées aux TPE, composées de représentants de salariés et d’employeurs.
Source : Confédération CFE-CGC

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Les partenaires sociaux ont débuté des négociations express sur les règles de l'assurance chômage et l'emploi des seniors. Présentation des enjeux avec Jean-François Foucard, chef de file de la CFE-CGC.
Conformément à la lettre de cadrage du gouvernement Barnier du 9 octobre dernier les invitant « à réformer les règles d’assurance chômage et encourager l’emploi des seniors », les cinq organisations syndicales représentatives (CFE-CGC, CFDT, CGT, FO, CFTC) et les trois organisations patronales (Medef, CPME, U2P) se sont réunies le 22 octobre au siège de l’Unédic. Les premiers échanges ont permis de fixer un calendrier prévoyant au total 8 séances de négociations, avec l’objectif d’aboutir d’ici au 15 novembre.
Côté CFE-CGC, les négociations sont pilotées par Jean-François Foucard, secrétaire national aux parcours professionnels, accompagné pour la partie seniors par Christelle Thieffinne, secrétaire nationale à la protection sociale.
S’agissant de l’assurance chômage et alors que la réforme proposée par Gabriel Attal, ancien Premier ministre, a été suspendue, il est demandé aux partenaires sociaux de reprendre l’accord conclu le 10 novembre 2023, non signé à l’époque par la CFE-CGC, de proposer des mesures devant permettre de générer annuellement 400 millions d’euros d’économies supplémentaires sur le régime, et de lier la réforme avec des dispositions pour répondre au sous-emploi des seniors.
DIALOGUE SOCIAL DE BRANCHE ET D’ENTREPRISE, ENTRETIENS DE MI-CARRIÈRE, CDI SENIOR, RETRAITE PROGRESSIVE
Concernant l’emploi des seniors, le périmètre précis de la négociation comprend quatre thématiques :
- L’organisation du dialogue social dans les branches professionnelles et les entreprises sur la question de l’amélioration de l’emploi de seniors.
- Les entretiens de mi-carrière.
- Le retour à l’emploi des demandeurs d’emploi seniors avec la proposition de CDI senior.
- L’aménagement des fins de carrière, en particulier les temps partiels et le dispositif de retraite progressive.
« Sur les règles d’assurance chômage, Michel Barnier cherche à s’appuyer sur les partenaires sociaux comme de Gaulle l’avait fait en 1958 quand il n’avait pas de majorité absolue, analyse Jean-François Foucard. Charge aussi aux organisations syndicales et patronales de parvenir à un accord sur l’emploi des seniors, alors que la dernière négociation "Pacte de vie au travail" avait échoué au printemps 2024. Vu le contexte et face aux fortes injonctions de l’exécutif, un accord peut aboutir, probablement plus politique que qualitatif car avec les principes affichés et le calendrier si contraint, l’accord ne risque pas d’être révolutionnaire, ni de faire changer le taux d’activité des seniors. Je crains que tout ceci ne soit globalement pas la hauteur des enjeux et des attentes des salariés en termes de droits et de flexibilité. »
LES REVENDICATIONS DE LA CFE-CGC
La CFE-CGC, qui a d’ores et déjà indiqué qu’elle ne signera pas l’éventuel accord sur l’assurance chômage en raison du maintien, contraint par l’exécutif, de la dégressivité des allocations, fera valoir ses revendications pour favoriser l’aménagement des fins de carrière, détaille Jean-François Foucard. « Nous proposons en particulier de rendre opposable la retraite progressive deux ans avant de partir à la retraite, et un départ à la retraite possible dès 62 ans, sans les obliger à attendre 64 ans, pour les personnes dont la somme des trimestres validés et de ceux attribués pour avoir élevé des enfants leur permet d’avoir un taux plein. On considère que ce serait "juste et équitable" pour reprendre les propos du Premier ministre Michel Barnier. »
Au niveau du calendrier, les partenaires sociaux se retrouvent mardi 29 octobre pour la suite des négociations qui doivent s’achever le jeudi 14 novembre ou le vendredi 15.
Source : Confédération CFE-CGC