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7 réunions de négociation n’ont pas permis d’obtenir un accord équilibré garantissant l’exigence d’un niveau de sécurité sur tous les sites de production et notamment les sites Seveso.
En fait, il ne s’agit pas vraiment de négociation puisque le texte définitif n’a été présenté que lors de la dernière réunion, sans qu’il ait été possible d’entériner à chaque réunion les travaux de la réunion précédente…
La CFE-CGC Chimie a toujours défendu la notion de Sécurité dans toutes les instances dans laquelle elle siège pour les salariés, mais aussi pour les riverains.
La CFE-CGC Chimie, depuis la catastrophe d’AZF, n’a pas cessé de travailler à améliorer les résultats de sécurité des entreprises en contribuant notamment à la mise en place d’habilitations pour les interventions des entreprises extérieures sur les sites classés Seveso Seuil Haut dans un premier temps, c’était en 2001…
Depuis 2001, alors que les dispositions mises en place pour les sites Seveso Seuil
Haut ont démontré leur efficacité, nous n’avons jamais pu étendre ce dispositif aux sites classés Seveso Seuil Bas.
Le 30 novembre 2018, un nouvel accord « Sécurité » a été proposé, mais il n’a recueilli aucune signature des organisations syndicales.
Il a fallu l’incendie Lubrizol/Normandie Logistique le 26 septembre 2019, pour obtenir la reprise des négociations sur le sujet, à la demande des organisations syndicales…
La CFE-CGC Chimie a pris toute sa part dans ces négociations et notamment sur cette demande d’habilitation pour les interventions sur les sites Seveso Seuil Bas.
Ce n’est qu’à l’issue de la 7ème réunion qu’une proposition ouvrait une porte pour concrétiser la prise en compte de notre demande.
Il ne nous a pas été permis d’approfondir le projet de texte qui prévoit un déploiement des dispositions en 5 ans sans pour autant en préciser les modalités, pour une centaine d’entreprises seulement.
La CFE-CGC Chimie ne peut pas s’engager sur des dispositions qui produiront leurs effets au bout de 5 ans sans un réel calendrier de mise en oeuvre et des engagements clairs et précis. De plus, l’accord prévoit la nécessité d’avoir une majorité de signatures pour en autoriser la mise en application.
La CFE-CGC Chimie s’interroge sur la volonté de France Chimie d’améliorer les résultats Sécurité en conditionnant une mesure à un nombre de signataires de l’accord, ce n’est pas notre conception de la sécurité…
La CFE-CGC Chimie a également souhaité que les élus puissent participer aux plans de prévention en dehors de leur crédit d’heure. France Chimie laisse aux CSE des entreprises la possibilité de donner les moyens nécessaires aux élus.
La CFE-CGC Chimie considère qu’en matière de Sécurité il faut une consigne claire, appliquée par tous et non dérogeable par telle ou telle entreprise. Il en va de l’image de la Chimie…
Aujourd’hui, certaines entreprises adhérentes à France Chimie refusent de donner aux élus la possibilité de participer aux plans de prévention en dehors de leur crédit d’heures de délégation.
Le plan de prévention est pourtant la première étape pour préparer une intervention en prenant en compte les problèmes de coactivité notamment.
La CFE-CGC, n’ayant pas eu de réponse claire aux questions posées, dénonce l’absence de méthode de négociation sur des sujets aussi importants que la Sécurité, ne signera pas cet accord et exercera son droit d’opposition.
La politique du moins que rien ne nous convient pas…
L’accord a pourtant été signé par une organisation syndicale représentative.
Plus de 20 ans après AZF, il existe toujours dans la Chimie un système à deux vitesses pour traiter les interventions des entreprises extérieures sur les sites Seveso…
La CFE-CGC est et restera, malgré tout, toujours disponible pour la poursuite de négociations sur le sujet.
Contact :
Gérard PHILIPPS
Représentant de la Branche Chimie
07 86 61 44 28
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Les salariés de Solvay confortent la CFE-CGC comme 1ère Organisation Syndicale du Groupe en France, avec près de 40% des suffrages valablement exprimés, tous collèges confondus !
Le 1er tour des élections professionnelles de 13 des 14 établissements* de l’UES Solvay France s’est déroulé par internet et par correspondance, du 28 mars au 4 avril 2022.
*le CSE du site de Méréville, récemment acquis par Solvay, n’a pas souhaité participer à ce cycle électoral
Au total, ce sont 3623 électeurs, pour la plupart salariés de l’UES, qui ont été appelés à voter, répartis comme suit :
Le taux de participation a été à la hauteur des enjeux, avec un taux global de 71,8% sur l’ensemble des collèges.
Comparativement à la moyenne de la branche chimie sur le cycle 2017-2021, le taux de participation aux élections chez Solvay est supérieur d’environ 20 points !
Cependant, les sites du tertiaire comme l’Ile-de-France et Lyon ont sans doute pâti de l’effet “télétravail” imposé par la crise sanitaire et fortement préconisé depuis 2 ans. La diminution des contacts directs, des discussions “à la machine à café” a vraisemblablement été préjudiciable à l’incitation au vote.
De plus, ces 2 établissements ont été particulièrement impactés depuis 2016 par les nombreux plans de restructuration... l’annonce de la scission de Solvay en 2 “sous groupes” à horizon 18 mois a sapé le moral de nombreux collègues, et plus particulièrement sur ces 2 sites, aujourd’hui dans l’expectative de leur devenir pour les collègues des fonctions support !
Au terme de ces élections, la CFE-CGC a obtenu 39,9% des suffrages valablement exprimés sur l’ensemble des collèges et 53% sur son périmètre statutaire (Techniciens, Agents de Maîtrise, Cadres et Ingénieurs), affichant une forte progression de + 5 pt par rapport aux précédentes élections en 2018
Depuis plusieurs cycles déjà, 3 Organisations Syndicales sont représentatives au sein de l’UES Solvay France et sont donc habilitées à négocier et signer les accords de l’UES : CFE-CGC, CGT et CFDT. Ci-après le nouveau poids de chaque Organisation Syndicale Représentative :
Concernant le nombre de sièges d’élus titulaires au CSE de leur établissement, la CFE-CGC progresse de + 5 sièges (à iso périmètre), grâce notamment à :
- 2 sièges (sur 2) obtenus à l’établissement de Pessac (R&I), où la CFE-CGC a pour la première fois présenté des candidats, qui plus est sur chacun des 2 collèges TAM et Cadres/Ingénieurs.
- 1 siège supplémentaire obtenu à l’établissement de La Rochelle sur le 2e collège, où pour la première fois nous présentions une liste sur le 2e collège.
- 1 siège supplémentaire obtenu sur le 3e collège en Ile-de-France, où la CFE-CGC fait carton plein, avec 18 élus (9 titulaires et 9 suppléants) pour… 18 sièges !
- 2 sièges supplémentaire obtenu sur le 2e collège à Tavaux, où la CFE-CGC engrange les fruits de la très forte dynamique insufflée sur la plus grosse usine de Solvay en France, dont le nombre d’adhérents à la CFE-CGC a quadruplé en 4 ans… avec un taux de syndicalisation à la CFE-CGC approchant les 25% sur notre périmètre catégoriel !
- 2 sièges supplémentaires à Lyon sur le 3ème collège, où la CFE-CGC obtient 10 des 11 sièges titulaires.
- 1 nouveau siège sur le 2ème collège à l’usine de Saint-Fons
Ces gains de sièges, signes de la très bonne dynamique de la CFE-CGC sur l’UES Solvay France, permettent de compenser la perte de 4 sièges sur Collonges au Mont d’Or, Clamecy et le Centre de Recherche de Lyon (RICL).
Ce faisant, la CFE-CGC consolide son rang de 1ère Organisation Syndicale chez Solvay France, aussi bien en termes de représentativité syndicale qu’en nombre d’élus… ce qui n’était pas le cas en 2018, où la CGT, avec 42 sièges d’élus titulaires, détenait 4 sièges de plus que la CFE-CGC (38 sièges), à iso périmètre.
Les nouvelles instances se mettront en place à partir du 26 avril, au lendemain du second tour et conformément à l’accord unanime de prorogation des mandats précédents.
Nul doute qu’avec son (nouveau) statut de 1ère Organisation Syndicale chez Solvay et en représentativité et en nombre de sièges, la CFE-CGC briguera à nouveau le poste de Secrétaire du prochain CSE Central de l’UES Solvay France !
Contact : Laurent Daoud - laurent.daoud@solvay.com
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8 mars : l’exigence d’égalité pour les femmes retraitées
Actuellement, les écarts de pension entre hommes et femmes reflètent les inégalités sur le marché du travail (emplois, salaires), qui ont été amplifiées par les réformes suc- cessives des retraites.
Si la DREES, Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statis- tiques, affirme que les écarts de pension entre femmes et hommes se réduisent, l’en- quête reconnaît que les différences restent élevées. Alors que l’écart de salaires entre hommes et femmes est de 27 %, les pen- sions de droit direct des femmes sont infé- rieures en moyenne de 40 % à celles des hommes : fin 2019, la pension moyenne brute de droits directs est de 1 145 euros pour une femme contre 1 924 euros pour un homme. Il est vrai que l’écart s’établis- sait à 50 % en 2004 ! La DREES explique cet écart par l’inégalité salariale et la du- rée de cotisation. Pourtant, du fait de car- rières discontinues et de temps partiels souvent contraints, les femmes partent plus tardivement à la retraite pour ne pas avoir une pension trop faible (en moyenne à 62ans et 5 moisc ontre 61ans et9mois).
La place des femmes dans le monde du travail est inacceptable
Perdurent encore écarts de salaires et pla- fond de verre, sous-rémunération et déva- lorisation des secteurs dans lesquelles les femmes sont sur-représentées, idée qu’il y aurait des métiers où s’exerceraient des « savoir-faire féminins » qui n’auraient pas besoin de beaucoup de formations ce qui légitimerait des salaires peu élevés. Pour- tant la pandémie a bien montré le rôle es- sentiel des caissières, des soignantes (no- tamment dans le secteur de l’aide à domi- cile), etc. Avec les droits dérivés (dispositifs fami- liaux et pension de réversion) confondus, les femmes perçoivent une pension infé- rieure de 26 %. Rappelons que la pension de réversion constitue un élément impor- tant de résorption des inégalités pour celles qui y ont accès. En 2019, on comp- tait 4,4 millions de bénéficiaires de pen- sion de réversion dont 89 % sont des femmes et 96 % des 1,1 million de retrai- tés qui n’ont que cette pension pour vivre, sont des femmes.
Effectivement ces droits familiaux et conjugaux ont permis de réduire l’écart entre hommes et femmes même si les réformes intervenues depuis 1993 ont davan- tage pénalisé les femmes aux carrières plus courtes, aux temps partiels plus nombreux (30 % des femmes contre 8 % des hommes) et que dans la Fonction publique, les droits familiaux ont été radicalement remis en cause avec la suppression de la bonification d’un an par enfant (« remplacée » par une durée de 6 mois pour la seule du- rée d’assurance) pour les enfants nés après 2004. Certaines mesures destinées à adoucir un peu la dureté de ces ré- formes, comme les dispositifs de départ anticipé pour carrière longue, ont bénéficié davantage aux hommes, tandis que certaines mesures plus favorables aux femmes, comme la meilleure prise en compte du temps partiel (2014) ont des effets cosmétiques.
Si les luttes et la pandémie ont ajourné la réforme à points, la volonté d’inscrire rapide- ment une réforme, présentée comme une nécessité, est affirmée. Retraite à points, recul de l’âge de départ : la situation pour tous mais notamment pour les femmes serait pire.
Contrairement à ce que dit le gouverne- ment, la réforme à points ne favorise pas les femmes qui verraient leur pension dimi- nuer du fait de la prise en compte de toute la carrière et de la remise en cause des droits existants (droits familiaux et droits conju- gaux. Les incertitudes sur le maintien de la pen- sion de réversion sont également inquié- tantes. Si les droits actuels sont loin de com- penser le manque à gagner des femmes, les dispositifs familiaux et conjugaux sont indis- pensables pour réduire les inégalités. Les re- mettre en cause serait lourd de conséquences.
Des propositions :
Fondamentalement, pour éviter de péren- niser l’assignation sociale des femmes aux tâches parentales, il est nécessaire de :
- revaloriser toutes les pensions en fonc- tion de l’évolution du salaire moyen et rattrapage des sommes perdues,
- lutter effectivement contre les discrimi- nations professionnelles,
- lutter contre les inégalités salariales tant dans le secteur privé que dans le secteur public ou les femmes perçoivent des primes et indemnités inférieures à celles des hommes en fonction des postes oc- cupés et des évolutions de carrière,
- faire céder le plafond de verre pour assurer l’égalité salariale entre femmes et hommes par une meilleure articulation entre vie per- sonnelle et vie professionnelle, en favorisant la mixité des métiers et en garantissant l’éga- lité effective dans les parcours professionnels,
- améliorer les dispositifs familiaux et la pen- sion de réversion,
- créer un service public de la petite enfance et ouvrir 500 000 places en crèche et modes de garde adaptés.
- améliorer la gouvernance pour un déploie- ment efficace de la politique en faveur de l’égalité hommes-femmes.
L’augmentation de l’activité des femmes sur le marché du travail a contribué de façon crois- sante au financement des régimes de retraite. Si le taux d’activité des femmes rejoignait celui des hommes (il est actuellement plus bas de dix points), le financement des caisses de retraite en serait grandement amélioré, tout comme le droit direct à pension des femmes.
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Lors des élections professionnelles de mars 2018, la confiance des salariés de Solvay a permis de propulser la CFE-CGC de la 3ème à la 1ère Organisation Syndicale chez Solvay.
Depuis, la voix des négociateurs CFE-CGC est plus forte et porte plus loin !
Nombreuses ont été les actions et revendications de la CFE-CGC Solvay et nous nous félicitons d’avoir été largement entendus lors des nombreuses négociations auxquelles nous avons participé.
Découvrez les faits marquants et les principales avancées dans notre montage vidéo.
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La CFE-CGC Sanofi a validé un accord GEPP (Gestion des Emplois et des Parcours Professionnels) dont la finalité est d’anticiper l’évolution des métiers, des compétences et des organisations du groupe Sanofi. Des mesures concrètes pourront alors être proposées pour accompagner les salariés dans ces transitions.
Pour cela, la direction s’est engagée à partager les conséquences prévisibles de sa stratégie et la cartographie des métiers stables, sensibles et sous tension en terme d’effectifs ou de compétences au sein de l'entreprise.