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Carton plein pour la CFE-CGC à l'usine Beauté Recherche Industrie de L'Oréal pour sa première participation aux élections professionnelles sur cet établissement
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Toutes les organisations syndicales de la branche chimie ont souhaité se réunir pour reprendre les négociations salariales 2022 pour prendre en compte l’inflation galopante et les revalorisations du SMIC
Au 1er juillet dernier, France Chimie avait en l’absence d’accord pris une décision unilatérale visant uniquement à aligner le premier coefficient de la grille au niveau du SMIC sans donner du pouvoir d’achat à l’ensemble des salariés de la branche. Cette mesure a eu pour conséquence de créer un deuxième écrasement de la grille pour la seule année 2022.
Le 21 septembre dernier, France Chimie nous informe que le seul mandat dont ils disposent est de « négocier des mesures compensatoires » en l’attente des réunions NAO prévues en novembre et décembre prochain...
Malgré notre demande de briser cette spirale visant à déstructurer la grille de classification, l’ultime proposition de France Chimie a été certes d’augmenter la valeur du point de 2 %, mais aussi et surtout d’officialiser la mesure transitoire visant à écraser la grille proposée unilatéralement en juillet.
Aujourd’hui, il y a moins de 125 € entre le premier et le dernier coefficient de l’avenant 1, et à peine plus de 32 € entre ce dernier coefficient et le premier coefficient agent de maîtrise...
La motivation et l’ascenseur social ne fonctionneront plus...
Pour toutes ces raisons, la CFE-CGC Chimie ne signera pas cet accord.
Représentant de Branche
07 86 61 44 28
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Le 38ème Congrès de la CFE-CGC Chimie s’est déroulé les 15 et 16 juin derniers sous le soleil Breton ou des pays de Loire selon chacun.
Ce congrès avait pour objet entre autre d’acter le départ de Malik Gueye président sortant et d’élire une nouvelle équipe. Ce fut chose faite. La liste menée par Gilles Le Stir a été élue. Le nouveau président honora l’assemblée d’un discours d’investiture rempli d’émotion et de sincérité sans oublier la présentation des objectifs de cette mandature réduite.
Le Président François Hommeril venu apporter sa contribution à la réussite de ce projet a honoré l’assemblée d’un discours sur sa vision de notre exécutif et sa position sur la future réforme des retraites.
Ce congrès fut également placé sous le signe du renouveau digital. Des intervenants de talent sont venus partager leurs expériences. Pour l’un ce fut l’occasion de nous démontrer que le bon usage de ces nouveaux médias permettait de défier tous les obstacles et pour d’autres d’apprendre le bon usage de Twitter, Instagram , LinkedIn et autres et surtout d’identifier le meilleur média pour faire passer un message .
Ce congrès fut l’occasion aussi de se retrouver et de partager des moments de convivialité des plus jeunes au plus âgés.
La nouvelle équipe placée sous la Direction de son nouveau président Gilles le Stir est d’ores et déjà opérationnelle
En attendant la 39ème édition tout le monde va poursuivre ses activités militantes pour renforcer la position de la CFE-CGC et notre implantation au sein des entreprises
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Paris le 12 Mai 2022,
Dans le cadre d’une clause de revoyure, inscrite dans l’accord de Novembre2021 sur les salaires minimas conventionnels de la branche industrie pharmaceutique, face à une inflation galopante et persistante, et une évolution marquée du SMIC par obligation réglementaire, les organisations syndicale sont sollicité dès le mois de janvier 2022, une revalorisation de l’ensemble salaires minima de la grille conventionnelle.
A ce jour et après 3 mois d’attente, la chambre patronale de l’industrie pharmaceutique confirme la bonne santé financière du secteur. Malgré cela,elle se contente d’une proposition technique et temporaire, bien en deçà del’inflation, sans négociation possible.
Ces propositions indécentes concernent
- Le premier groupe sur les 11 de la grille conventionnelle, soit 0,5 % des salariés de la branche, qui se verrait accorder 2,6% d’augmentation, représentant seulement un alignement technique sur le SMIC.
- Les 2 groupes suivants, soit 13% des salariés de la branche, recevraient une prime temporaire de 20 € brut par mois, représentant 1 à 1,2% du salaire.
L’indécence de ces propositions non-négociables, orchestre la paupérisation inéluctable des salariés mobilisés sans répit pour la santé de tous.
Rappelons que dans le même temps, les profits de l’industrie pharmaceutique ne cessent de croître.
En conséquence, l’ensemble des délégations syndicales sont contraintes de quitter la table de « non-négociation ».
Les organisations syndicales, unanimement, souhaitent alerter par ce communiqué, les pouvoirs publics, et sollicitent leur intervention pour rappeler aux entreprises du médicament, leur responsabilité sociale et sociétale.
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7 réunions de négociation n’ont pas permis d’obtenir un accord équilibré garantissant l’exigence d’un niveau de sécurité sur tous les sites de production et notamment les sites Seveso.
En fait, il ne s’agit pas vraiment de négociation puisque le texte définitif n’a été présenté que lors de la dernière réunion, sans qu’il ait été possible d’entériner à chaque réunion les travaux de la réunion précédente…
La CFE-CGC Chimie a toujours défendu la notion de Sécurité dans toutes les instances dans laquelle elle siège pour les salariés, mais aussi pour les riverains.
La CFE-CGC Chimie, depuis la catastrophe d’AZF, n’a pas cessé de travailler à améliorer les résultats de sécurité des entreprises en contribuant notamment à la mise en place d’habilitations pour les interventions des entreprises extérieures sur les sites classés Seveso Seuil Haut dans un premier temps, c’était en 2001…
Depuis 2001, alors que les dispositions mises en place pour les sites Seveso Seuil
Haut ont démontré leur efficacité, nous n’avons jamais pu étendre ce dispositif aux sites classés Seveso Seuil Bas.
Le 30 novembre 2018, un nouvel accord « Sécurité » a été proposé, mais il n’a recueilli aucune signature des organisations syndicales.
Il a fallu l’incendie Lubrizol/Normandie Logistique le 26 septembre 2019, pour obtenir la reprise des négociations sur le sujet, à la demande des organisations syndicales…
La CFE-CGC Chimie a pris toute sa part dans ces négociations et notamment sur cette demande d’habilitation pour les interventions sur les sites Seveso Seuil Bas.
Ce n’est qu’à l’issue de la 7ème réunion qu’une proposition ouvrait une porte pour concrétiser la prise en compte de notre demande.
Il ne nous a pas été permis d’approfondir le projet de texte qui prévoit un déploiement des dispositions en 5 ans sans pour autant en préciser les modalités, pour une centaine d’entreprises seulement.
La CFE-CGC Chimie ne peut pas s’engager sur des dispositions qui produiront leurs effets au bout de 5 ans sans un réel calendrier de mise en oeuvre et des engagements clairs et précis. De plus, l’accord prévoit la nécessité d’avoir une majorité de signatures pour en autoriser la mise en application.
La CFE-CGC Chimie s’interroge sur la volonté de France Chimie d’améliorer les résultats Sécurité en conditionnant une mesure à un nombre de signataires de l’accord, ce n’est pas notre conception de la sécurité…
La CFE-CGC Chimie a également souhaité que les élus puissent participer aux plans de prévention en dehors de leur crédit d’heure. France Chimie laisse aux CSE des entreprises la possibilité de donner les moyens nécessaires aux élus.
La CFE-CGC Chimie considère qu’en matière de Sécurité il faut une consigne claire, appliquée par tous et non dérogeable par telle ou telle entreprise. Il en va de l’image de la Chimie…
Aujourd’hui, certaines entreprises adhérentes à France Chimie refusent de donner aux élus la possibilité de participer aux plans de prévention en dehors de leur crédit d’heures de délégation.
Le plan de prévention est pourtant la première étape pour préparer une intervention en prenant en compte les problèmes de coactivité notamment.
La CFE-CGC, n’ayant pas eu de réponse claire aux questions posées, dénonce l’absence de méthode de négociation sur des sujets aussi importants que la Sécurité, ne signera pas cet accord et exercera son droit d’opposition.
La politique du moins que rien ne nous convient pas…
L’accord a pourtant été signé par une organisation syndicale représentative.
Plus de 20 ans après AZF, il existe toujours dans la Chimie un système à deux vitesses pour traiter les interventions des entreprises extérieures sur les sites Seveso…
La CFE-CGC est et restera, malgré tout, toujours disponible pour la poursuite de négociations sur le sujet.
Contact :
Gérard PHILIPPS
Représentant de la Branche Chimie
07 86 61 44 28