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À force de se concentrer que sur les bas salaires, les négociations salariales de branches provoquent un tassement des rémunérations qui entraîne automatiquement le maintien sous le salaire minimum de certaines catégories de salariés… et qui nuit aussi aux cadres.
En dépit des exhortations de l’État, les branches persistent à traîner des pieds en matière de révision à la hausse de leurs grilles de rémunération. Dans sa dernière livrée du 15 juin, le comité de suivi de la négociation salariale de branches, présidé par le ministre du Travail, faisait le constat que sur les 171 principales branches professionnelles, 147 conservaient des minimas – c'est-à-dire les rémunérations les plus basses – en dessous du Smic.
Pourtant, ce n’est pas tant que les branches refusent de négocier – le nombre d’accords enregistrés par les services de la direction générale du Travail en témoigne –, c’est que les négociations portent presque exclusivement sur la revalorisation des niveaux de salaires les plus bas. Conséquence : à chaque hausse automatique du Smic – la dernière, en mai 2023, de 2,2 %, a porté le salaire minimal à 1 747,20 euros brut mensuels – plusieurs échelons des grilles salariales se retrouvent mathématiquement en deçà.
Si le ministère du Travail se satisfait du recul du nombre de branches affichant des minimas structurellement inférieurs au Smic depuis mai 2022 – elles ne sont plus que neuf au lieu de vingt –, pour les syndicats, le compte n’y est pas. « Il est fondamental que les négociations abordent l’ensemble des échelles de rémunérations afin de permettre aux salariés de se projeter dans des parcours professionnels sur la durée au lieu de végéter au salaire minimal », explique Luc Mathieu, secrétaire national en charge des rémunérations au sein de la CFDT.
De fait, si certaines branches souffrant d’un manque d’attractivité des métiers de leurs entreprises adhérentes se sont comportées en bonnes élèves avec des révisions salariales à la hausse ces dernières années (à l’image des hôtels-cafés-restaurants qui ont fait grimper leurs grilles de 15 %), d’autres persistent à négocier petit. C’est notamment le cas des pharmacies d’officine, où une quinzaine de niveaux de salaires demeurent égaux ou inférieurs au Smic, le caoutchouc (où la différence salariale entre le plus bas niveau et le plus haut n’est à peine que de 60 euros…) ou même… la banque. Qui, après la dernière revalorisation du salaire minimum, a vu deux de ses niveaux passer en dessous !
Pire : cette politique de revalorisation a minima ne pénaliserait pas que les catégories les moins rémunérées. Avec l’inflation qui grimpe, le salaire minimal de base aurait diminué de 0,2 % chez les ouvriers, de 0,8 % chez les employés… et de 2,1 % pour les cadres. « Ces négociations qui ne portent que sur le Smic entraînent un tassement sur les niveaux supérieurs », observe Christine Lê, en charge de la représentativité et du dialogue social au sein de la CFE-CGC. Un constat qui pousse le syndicat des cadres à militer pour l’instauration d’une conditionnalité de l’allégement des cotisations patronales sur les salaires à une répartition plus équitable des augmentations.
Source : Info-social RH
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Solvay lance sa révolution et officialise la naissance de sa nouvelle entité, Syensqo.
Le groupe de chimie franco-belge a dévoilé les structures capitalistiques et les noms des deux nouvelles sociétés qui seront constituées à l'issue de sa scission, avant la fin de l'année.
Source : Les Echos
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Continuons à agir !
CFE-CGC | CFDT | CFTC | CGT | FO | UNSA | Solidaires | FAGE | FSU | UNEF | VL | F!DL | MNL
Après 6 mois de grèves, d’une mobilisation historique par sa durée et par l’ampleur des manifestations, l’exécutif a décidé d’imposer sa réforme des retraites en empêchant une nouvelle fois les parlementaires de voter. Ce nouveau déni de démocratie, les nombreux passages en force, malgré le rejet massif de la population, laisseront des traces profondes. Hier encore, le Conseil de l’Europe s’est interrogé sur l’ingérence significative de l’exécutif suite à l’utilisation en France de l’article 49.3.
Cette réforme, rejetée par toutes les organisations syndicales de salarié.es et de jeunesse, a conduit à un niveau de mobilisation jamais égalé, rarement atteint y compris en Europe. Cela aurait dû amener le gouvernement à retirer son projet. L’exécutif sort considérablement affaibli de ce conflit, méprisant la démocratie sociale et les travailleurs, travailleuses et la jeunesse, encore aujourd’hui opposés très largement à cette réforme. C’est grave et porteur d’interrogations pour l’avenir quant à l’expression que prendra la colère sociale.
L’intersyndicale et les manifestant.es n’ont pas réussi à faire reculer le gouvernement sur le passage de l’âge de la retraite de 62 à 64 ans, mais nous ne tournons pas la page.
Cette réforme inutile, injuste et brutale maltraite les travailleurs, travailleuses du privé comme du public et la jeunesse en leur imposant 2 ans de travail supplémentaires. Or dans des entreprises qui ne veulent plus des seniors, un des vrais enjeux aurait dû être et reste leur maintien dans l’emploi auquel cette réforme n’apporte, au contraire, pas de réponse. Les organisations syndicales avaient pourtant toutes fait des propositions qui ont été écartées par le gouvernement.
L’expérience des 10 mois passés a démontré que l’unité des organisations syndicales professionnelles et de jeunesses sur des revendications communes permettait de construire le rapport de force.
Comme l’intersyndicale l’a fait sur le dossier des retraites en se concentrant sur ce qui la rassemble, elle va travailler, dès maintenant, à dégager des revendications communes sur chacun des sujets suivants : les salaires et les pensions, les conditions de travail, la santé au travail, la démocratie sociale, l’égalité femmes-hommes, l’environnement et la conditionnalité des aides publiques aux entreprises. Sur ces thèmes, nous voulons obtenir des avancées importantes, notamment lors des futures négociations.
La future négociation sur les retraites complémentaires Agirc Arrco prévue à l’automne, tout comme celle de l’assurance chômage, seront des enjeux très importants dans lesquelles nos organisations pèseront de tout leur poids.
Pour tous les travailleur.euses, les étudiant.es et les lycéen.nes que nous représentons, qui nous ont fait confiance, pour toutes celles et ceux qui ont manifesté, parfois pour la première fois et pour toutes celles et ceux qui ont rejoint les rangs syndicaux pour participer à ce combat, nous adressons un message collectif : nous continuerons à contester cette réforme des retraites et à nous battre pour la justice sociale.
L’intersyndicale que nous avons construite depuis juillet 2022 est une force. Elle a déjà démontré sa capacité à agir ensemble par ses revendications et par la mobilisation quand cela s’est avéré nécessaire. Cette force saura se mobiliser dans les mois qui viennent pour revendiquer le progrès social et pour affronter les politiques de régression sociale au niveau national, y compris dans le cadre d’une manifestation européenne. D’ici là, nous appelons partout les salarié.es, avec leurs organisations syndicales, à revendiquer, à négocier et à se mobiliser pour gagner des augmentations de salaire.
L’intersyndicale continuera de se réunir, dès la rentrée.
Retrouvez le communiqué de presse ici
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Le président français Emmanuel Macron annonce une « liste cœur » de médicaments essentiels qui impose une relocalisation sur le territoire national. Sur cinquante médicaments à relocaliser, vingt-cinq seront totalement relocalisés dans les semaines à venir.
Source : Ouest France
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Du Mardi 30 Mai au Jeudi 1 Juin à Aix en provence, a eu lieu l'assemblée générale annuelle rassemblant les adhérents CFE-CGC Air Liquide des différentes filiales.
80 Convives du groupe hors périmètre social commun et périmètre social commun, soit bien au-delà de l'accord coordination Air Liquide et de l'accord de coordination CFE-CGC. Ce fonctionnement nous permet de retrouver autour de la table plus de 11 filiales venant de tous horizons et différentes conventions collectives.
La direction du groupe Air Liquide pose un regard bienveillant sur notre fonctionnement ou notre position de première organisation est incontestée dans le groupe. L'esprit de grande famille CFE-CGC est un atout pour tous, cela aide nos sections à tenir le coup et rester généralement en croissance.
Nous allons relever de nombreux défis pour cette prochaine mandature et nous avons besoin de la fédération pour nous accompagner.
Geoffroy POIRIER
Coordonnateur CFE-CGC Air Liquide