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Nous exigeons le retrait du projet de réforme des retraites
qui pénalise particulièrement les femmes.
Malgré les nombreuses lois, les salaires des femmes sont toujours inférieurs de 25% en moyenne à
ceux des hommes en 2023. Ceci en raison de temps partiels subis, de la ségrégation professionnelle,
du plafond de verre, des interruptions de carrière et de politiques indemnitaires inégalitaires et au
détriment de réelles politiques d’augmentation des salaires.
Les discriminations et inégalités professionnelles subies par les femmes durant toute leur carrière ne
sont pas seulement reproduites au moment de la retraite mais fortement amplifiées. L’index Egalité
professionnelle n’a d’ailleurs rien résolu pour les inégalités salariales dans le privé et ne résoudrait
rien dans le secteur public.
Les femmes perçoivent des pensions de droit direct inférieures de 40% à celles des hommes, elles
sont deux fois plus nombreuses à travailler jusqu'à 67 ans (fin de la décote), et 40% d’entre elles
partent en retraite avec une pension incomplète.
Reporter l’âge de départ à la retraite à 64 ans, tout comme accélérer l’allongement de la durée de
cotisation ne fera qu’aggraver la situation économique des femmes, comme le relève l’étude d’impact
de la réforme.
Ce ne sont pas les mesurettes d’amortissement (carrière longues, minimum retraite, Index seniors)
qui compenseront ces régressions importantes pour l’ensemble des femmes.
Par ailleurs, atteindre l'égalité salariale, et favoriser le taux d'emploi des femmes sont des solutions
pour renforcer l’équilibre financier du système par répartition. Ces pistes sont également écartées par
le gouvernement.
Les organisations syndicales interprofessionnelles et de jeunesse appellent les travailleuses et
travailleurs à se saisir du 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes,
pour dénoncer partout l’injustice sociale majeure de cette réforme des retraites envers les
femmes.
Paris, le 27 février 2023
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FACE AU REJET MASSIF, LE GOUVERNEMENT DOIT RETIRER SA RÉFORME
A l’appel de l’ensemble des organisations syndicales, ce 31 janvier a confirmé la très fortedétermination à refuser le projet de réforme des retraites présentée par le gouvernement.
Plus de 2,5 millions de travailleurs et travailleuses, du public comme du privé, jeunes et retraité.e.s, se sont mobilisé.e.s, par la grève et/ou ont manifesté sur l’ensemble du territoire.Cette mobilisation d’ampleur fait suite à celle du 19 janvier qui avait rassemblé près de 2millions de personnes. La jeunesse s’est particulièrement mobilisée aujourd’hui pour refuserla précarité grandissante que promet le gouvernement.
La population soutient les revendications des organisations syndicales qui s’opposent au recul de l’âge légal de départ à 64 ans et à l’allongement de la durée de cotisations. 9 travailleurssur 10 rejettent la réforme, 2/3 de la population soutiennent les mobilisations.
Personne ne s’est laissé tromper par la propagande du gouvernement.
Les organisations syndicales dénoncent ainsi le mail du ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, envoyé tant à des agents publics qu’à des salariés de droit privé,présentant une liste d’arguments en faveur de la réforme des retraites.
Les organisations syndicales n’acceptent pas les propos tenus par la Première ministre, ce dimanche, indiquant que, selon elle, « l’âge de départ à 64 ans n’est plus négociable ». Pourles organisations syndicales le recul de l’âge de départ n’a jamais été négociable ! Les propositions alternatives formulées par elles sont toutes restées lettre morte ! Cela démontrele jusqu’au-boutisme du gouvernement, sourd au rejet exprimé par la totalité des organisations syndicales et l’immense majorité des citoyens.
Rien ne justifie une réforme aussi injuste et brutale. Le gouvernement doit entendre le rejet massif de ce projet et le retirer.
L’intersyndicale appelle toute la population à se mobiliser par la grève et la manifestation encore plus massivement le mardi 7 février puis le samedi 11 février pour dire non à cetteréforme. Elle appelle, d’ici là, à multiplier les actions, initiatives, réunions ou assemblées générales partout sur le territoire, dans les entreprises et services, dans les lieux d’étude, ycompris par la grève.
L’intersyndicale se réunira le mardi 7 février au soir.
Paris le 31 janvier 2023
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La principale organisation patronale de la plasturgie, Polyvia, parvient à diviser les organisations syndicales après des mois de résistance de ces dernières qui refusaient unanimement jusqu'alors le tassement de la grille des minima de la branche souhaité par l'organisation patronale.
Sous la pression du Ministère du Travail qui réclame depuis longtemps que le salaire d'entrée des branches soit supérieur au SMIC,
Polyvia ajuste les minima des 5 premiers coefficients de la grille pour ensuite tasser de façon dramatique ceux des techniciens, des agents de maîtrise et des cadres, contre toute logique, sauf celle de comprimer les masses salariales des entreprises.
La CFE-CGC ne signera évidemment pas un accord qui ne démarque pas franchement le premier coefficient du SMIC déjà acquis par les salariés les moins qualifiés et qui prétexte la forte inflation pour remettre en cause les écarts hiérarchiques et réduire ainsi le pouvoir d'achat des salariés que les entreprises peinent déjà à recruter.
L'objectif des employeurs est-il de n'avoir plus qu'une référence minimale pour tous les salariés, le SMIC ?
Sylvain Dido
Tél : 06.87.02.96.37 CFE-CGC
Représentant de la Plasturgie
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D’une part : L’accord Frais de santé qui fixe le nouveau montant de cotisation qui passe de 45 € à 54 €. La grille de prestation a été légèrement améliorée. La répartition de la cotisation employeur/salarié n’a pas été modifiée, elle est toujours de 50 % maximum pour le salarié. La tarification n’avait pas évolué depuis le 14 mars 2014.
D’autre part : L’accord Activité partielle arrivant à échéance au 31 décembre 2022, a été reconduit dans les mêmes conditions, mais pour une durée limitée au 30 juin 2023. À compter du 1er janvier 2023, l’indemnité complémentaire sera assujettie aux cotisations et contributions sociales applicables aux revenus d’activité dans son intégralité. Il est convenu de se revoir pour envisager la suite à donner au-delà du 1er juillet prochain…
Pour finir : L’avenant à l’accord portant création d’un PERECOI conclu le 30 mars dernier qui dispose que les parties signataires conviennent que le contenu du présent texte ne justifie pas de prévoir des stipulations spécifiques aux entreprises de moins de 50 salariés. Cette disposition permettra son extension et l’application de l’accord à l’ensemble des entreprises de la Branche Chimie.
La CFE-CGC Chimie a signé ces 3 accords dans l’intérêt des salariés de l’encadrement.
Contact :
Gérard PHILIPPS
Représentant de la Branche Chimie
07 86 61 44 28