Lors de la réunion du 21 novembre dernier, le Leem avait proposé 1% d’augmentation sur l’ensemble de la grille et pour les groupes-niveaux 1 A, 1 B, 1C , 2A : 1610 € (soit + 1,9% d’augmentation, si 1 an d’ancienneté).
Puis le 16 janvier, la dernière proposition du Leem a été la suivante : revalorisation des salaires minimas de + 1,5% au 1er janvier 2020. Pour les salariés ayant au moins un an d’ancienneté et positionnés dans les groupes/niveaux de 1A à 2A, le salaire minimum est revalorisé de +1,9% soit une valeur 1610 €.
Il est rappelé dans cet accord la nécessité de comparer les rémunérations entre les femmes et les hommes et de prendre, le cas échéant, des mesures de rattrapage et de rééquilibrage.
Sur la base de ces éléments, la CFE-CGC s’est déclarée signataire de l’accord.
- Accord collectif frais de logement et de nourriture des salariés des métiers de la promotion
- Accord collectif en faveur de l’emploi des personnes en situation de handicap
- Avenant à l’accord collectif du 9 juillet 2015 relatif au régime de prévoyance des salariés (maladie chirurgie maternité, décès-incapacité-invalidité)
- Avenant à l’accord collectif du 22 juin 2007 sur le régime frais soins de santé des anciens salariés.
Le 20 décembre dernier, après huit mois de négociation, le Leem a soumis à signature deux accords visant à réviser la Convention collective, et pour lesquels la CFE-CGC s’est déclarée non signataire :
- L'accord sur la mise en place du CDI de chantier ou d'opération :
Ce « faux » CDI, dont la rupture intervient à l’issue d’une mission donnée, ne pourra ici excéder une durée prévisionnelle de 5 ans, et sera ouvert à toutes les activités inhérentes à l’entreprise sans restriction. Alors que la CFE-CGC demandait un recours limité du CDI de chantier ou d’opération, réservé aux seuls doctorants, cette généralisation ouvre la voie à une précarisation de l’ensemble du personnel d’encadrement. Signé par la CFDT, la CFTC et l'UNSA, cet accord s'appliquera, car les signataires représentent à eux trois, plus de 50% des voix.
- L'accord portant révision de la Convention Collective :
Cet accord signé par les syndicats CFDT et CFTC, représentant moins de 50% des voix, ouvrait la possibilité aux quatre organisations (CFE-CGC, CGT, FO, UNSA) d’engager un droit d’opposition. Chose faite le 3 janvier dernier, rendant ainsi cet accord inapplicable.