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La commission des affaires économiques de l’Assemblée Nationale, sous la Présidence de Madame la députée Aurélie TROUVE, a auditionné Vencorex et Arkema ces mardi et mercredi 18 et 19 mars. Vous trouverez ci-dessous les liens des auditions.
Les députées iséroises et la présidente de la commission demandaient depuis plusieurs semaines ces auditions.
À cette occasion, avant ces auditions, une conférence de presse a eu lieu au sein de l’assemblée nationale et un espace de discussion a été ouvert avec les élu.e.s loca.les.x et les représentant.e.s des salarié.e.s.
La CFE-CGC était représentée par son président fédéral Gilles Le Stir , son secrétaire général Philippe MOREAU , son trésorier et DSC d’ARKEMA Christophe NOGUEIRA ainsi que par le président de Chimie Dauphiné-Savoie, Jean-Claude GARCIA, qui suit ce dossier depuis le début avec nos élus du personnel.

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Faisant suite à la demande de François Bayrou et au rapport de la Cour des comptes, les organisations syndicales et patronales ont débuté, le 27 février, une négociation pour aménager le système de retraites. La CFE-CGC fera valoir ses revendications.
Le « conclave » retraites est lancé. Réunie jeudi 27 février après-midi rue de Ségur dans des locaux du ministère du Travail, la délégation paritaire permanente - selon l’appellation officielle notifiée par Matignon dans sa lettre de cadrage - a tenu sa première séance d’une négociation qui doit durer trois mois pour aménager la réforme très controversée de 2023. Le Premier ministre François Bayrou demande ainsi aux partenaires sociaux, « sans totem ni tabou », « d’ouvrir un chantier sur les évolutions à apporter à notre système de retraites » et d’en « rétablir l'équilibre financier à un horizon proche », fixant l’objectif « à l'année 2030 ». Si un accord est trouvé, l’exécutif s’est engagé à le transcrire dans la prochaine loi de financement de la Sécurité sociale.
Autour de la table, dix organisations étaient présentes au coup d’envoi : les cinq organisations syndicales représentatives au niveau national interprofessionnel (CFE-CGC, CFDT, CGT, FO, CFTC), leurs trois homologues patronales (MEDEF, CPME, U2P) ainsi que l’UNSA et la FNSEA. La délégation CFE-CGC était composée de Christelle Thieffinne, secrétaire nationale à la protection sociale, de Valérie Dehelle-Mignot, administratrice et cheffe de file CFE-CGC à la Caisse nationale d'assurance vieillesse (CNAV), et d’une conseillère technique de la confédération.
Sur la forme, les travaux sont coordonnés par Jean-Jacques Marette, ancien directeur général de l'Agirc-Arrco. Le calendrier officiel prévoit désormais, jusqu’au 28 mai, 13 réunions hebdomadaires dans le format du dialogue national interprofessionnel, donc sans l’UNSA et la FNSEA.
ÂGE LÉGAL, EMPLOI DES SENIORS, PÉNIBILITÉ, ÉGALITÉ FEMMES-HOMMES, FINANCEMENT ET PILOTAGE DU RÉGIME AU MENU DES DISCUSSIONS
La prochaine séance, jeudi 6 mars, sera consacrée à la question sensible de l’âge légal de départ à la retraite, fixé à 64 ans depuis la réforme de 2023. Puis se succéderont des réunions thématiques : emploi des seniors, carrières longues, usure professionnelle et pénibilité au travail, mécanismes de solidarité, égalité femmes/hommes, financement et pilotage du régime, etc. Par ailleurs, la Cour des comptes présentera, le 17 avril, un rapport sur les effets de la réforme sur l’emploi et la compétitivité.
Sur le fond, la réunion, marquée par le départ précipité de la délégation FO, a permis d’effectuer un traditionnel premier tour de table.
L’ANALYSE DE CHRISTELLE THIEFFINNE, SECRÉTAIRE NATIONALE CFE-CGC À LA PROTECTION SOCIALE ET CHEFFE DE FILE DE LA NÉGOCIATION
« Les travaux ont été initiés par Jean-Jacques Marette puis nous avons échangé sur un calendrier de travail listant les grandes thématiques. Nous allons entrer dans le vif du sujet dès jeudi prochain avec la question de l’âge légal au menu des échanges. Des questions ont également été posées pour obtenir un certain nombre d’éclaircissements sur le rapport remis le 20 février dernier par la Cour des comptes, qui a chiffré le déficit du système de retraites à 6,6 milliards d’euros à date. J’ajoute au passage que, comme l’indiquait dès le départ la CFE-CGC, la question d’un "déficit caché" a été balayée. »
« Techniquement, nous ne négocions pas un accord national interprofessionnel en bonne et due forme comme dans une négociation classique. L’objectif est, sur le papier, de parvenir à un texte qui puisse être proposé aux parlementaires. »
« Sur le fond, la CFE-CGC veut profiter de ces discussions pour ouvrir des espaces et proposer diverses mesures, notamment sur les critères de pénibilité du travail en y intégrant les risques psycho-sociaux (RPS) ; sur l’emploi des seniors ; et pour réduire les inégalités femmes-hommes en matière de niveau de pension. Il faut aussi parler partage de la valeur, attractivité du travail et mettre sur la table la problématique des allègements de cotisations qui pèsent sur les ressources de notre système de protection sociale. »
« Enfin, pour qu’une négociation fonctionne, la CFE-CGC a mis en avant trois critères incompressibles : la confiance, un diagnostic partagé et un intérêt commun à agir. C’est dans ce cadre que nous ferons valoir nos revendications. »
Source : Confédération CFE-CGC

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Les partenaires sociaux entament ce jeudi trois mois de difficiles négociations sur la réforme des retraites de 2023, les syndicats demandant l'abrogation du relèvement à 64 ans de l'âge de départ, tandis que le gouvernement exige un retour à l'équilibre financier du système dès 2030.
Ce jeudi commence trois mois de négociations pour "améliorer" la réforme des retraites très impopulaire de 2023. Les syndicats et le patronat doivent se voir une à deux fois par semaine jusqu’à l’aboutissement du conclave, prévu début juin.
Après avoir initialement demandé aux négociateurs de ne pas "dégrader" cet équilibre, François Bayrou a envoyé mercredi soir aux dirigeants des organisations patronales et syndicales une lettre leur demandant de "rétablir l'équilibre financier de notre système de retraites à un horizon proche" avec un "objectif à l'année 2030". Et si la consigne est de ne pas interférer dans les négociations, les membres du gouvernement trépignent.
"Si c'est comme ça pendant trois mois, ça ne va pas bien se passer"
Ce conclave inquiète les ministres qui s'affranchissent de la consigne. "La France n'a pas les moyens d'abroger les 64 ans", lâche le ministre de l'Économie, Éric Lombard. "Ce serait une grave erreur", abonde Laurent Saint-Martin, ministre du Commerce extérieur. La ministre du Travail, Astrid Panosyan-Bouvet, souhaite que les Français travaillent plus longtemps.
Des chiffons rouges pour les syndicats. "Si c'est comme ça pendant trois mois, ça ne va pas bien se passer. C'est quand même le relais des positions patronales", affirme Christelle Thieffinne, secrétaire national de la CFE-CGC. La Cour des comptes a évalué la semaine dernière, dans un rapport qui doit servir de base aux discussions, que le déficit du système de retraites devrait atteindre 6,6 milliards d'euros en 2025, et se "stabiliser" jusqu'en 2030 avant de se creuser davantage.
Équilibrer les régimes de retraite
Le gouvernement a aussi changé l'objectif puisqu'il s'agit d'équilibrer les régimes de retraite lestés par 7 milliards d'euros de déficit et non plus de ne pas dégrader les finances du système. De quoi compliquer la mission du conclave, dont l'organisation visait surtout à éviter la censure selon le politologue Benjamin Morin. "Promettre un conclave suite à un projet de loi, c'était une façon de faire passer les budgets, de désamorcer une partie des tensions politiques, mais ça ne permettait que de les reporter", analyse-t-il.
Source : europe1.fr

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Contacts avec le public, échanges nourris avec les acteurs institutionnels du monde agricole, moments de convivialité : la CFE-CGC et ses militants répondent comme chaque année présents à la Porte de Versailles.
Paris Expo Porte de Versailles, Hall 4, allée D, stand 112. C’est ici, dans le pavillon institutionnel, qu’est implanté le stand CFE-CGC du 22 février au 2 mars pour la 61e édition du Salon international de l’agriculture, un rendez-vous annuel immanquable pour le grand public comme l’ensemble des acteurs du monde agricole.
Comme chaque jour en cette période de vacances scolaires, il y avait du monde dans les allées en ce mardi 25 février. Animé par les équipes confédérales et de la fédération Agro CFE-CGC, le stand CFE-CGC était copieusement garni avec la présence de nombreux élus (photo ci-dessus*) dont François Hommeril, président confédéral, venus à la rencontre des militants, du public et des partenaires institutionnels.
Visibilité, relationnel, enjeux de représentativité et préparation des prochaines élections à la Mutualité Sociale Agricole (MSA) : ci-dessous un florilège de témoignages incarnant l’engagement des équipes CFE-CGC.
"La CFE-CGC, avec toutes ses structures et ses représentants, mène un travail de fond pour défendre les salariés des filières agricoles"
FRANÇOIS HOMMERIL, PRÉSIDENT DE LA CFE-CGC
« Le Salon de l’agriculture est un événement incontournable. Il est fondamental pour une organisation syndicale comme la CFE-CGC d’y être présente avec un stand pour être au contact des partenaires institutionnels et des nombreuses populations intéressées et concernées par les questions centrales de l’agriculture et de la durabilité de nos modèles agricoles. La CFE-CGC, avec toutes ses structures et ses représentants, mène un travail de fond pour défendre les salariés des filières, agir sur la production agricole, l’industrie agroalimentaire, etc. »
CHRISTINE LÊ, SECRÉTAIRE NATIONALE CFE-CGC AU DÉVELOPPEMENT, À LA REPRÉSENTATIVITÉ DU SECTEUR PRIVÉ ET AU DIALOGUE SOCIAL
« La CFE-CGC est très attachée à défendre les intérêts des salariés de l’agriculture. L’année 2025 est très importante puisqu’après les récentes élections des chambres d’agriculture, nous préparons activement les élections de la mutualité sociale agricole (MSA) qui se tiendront du 5 au 16 mai. La MSA est le régime de protection sociale des salariés agricoles. Ces élections locales permettront de choisir des représentants dans les instances de décision et de peser sur les enjeux sociaux, économiques et environnementaux de l’agriculture. C’est un travail collectif mené par la confédération, les unions territoriales, la fédération Agro et ses syndicats, et le Syndicat national de l'entreprise Crédit Agricole (SNECA). »
THIERRY FARAUT, PRÉSIDENT DE LA FÉDÉRATION AGRO CFE-CGC
« L’agro-alimentaire s’étend de la fourche à la fourchette, de la production agricole à la grande distribution. C’est important que la CFE-CGC et sa fédération Agro soient présentes chaque année pour ce Salon, aux côtés de tous les partenaires institutionnels : organisations syndicales et patronales, acteurs de la prévoyance, etc. La dynamique est bonne : notre fédération compte aujourd’hui environ 10 000 adhérents avec des effectifs qui ont doublé en quelques années. Actuellement, nous mettons les bouchées doubles pour constituer les listes dans la perspective des prochaines élections MSA. »
"Nous mettons actuellement les bouchées doubles pour constituer les listes CFE-CGC dans la perspective des élections MSA de mai 2025"
FRANÇOIS SERPAUD, PRÉSIDENT DU SYNAPSA CFE-CGC (SYNDICAT NATIONAL DE LA COOPERATION, DU CONSEIL, LA MUTUALITE ET DE LA PROTECTION SOCIALE AGRICOLES)
« La MSA est le deuxième régime de protection sociale. Pour les prochaines élections MSA, il faut d’abord trouver des candidats pour chaque canton soit 6 000 à 8 000 candidats CFE-CGC. Comme le dit mon président fédéral Thierry Faraut, le Salon de l’agriculture est une vitrine. Notre présence ici est fondamentale, au contact de l’ensemble des acteurs et des partenaires tels que le Groupe Agrica (santé, prévoyance, épargne retraite) dont Bernard Pire (CFE-CGC) occupe la présidence. »
JACQUES GABEN, VICE-PRÉSIDENT DU SYNAPSA CFE-CGC ET NÉGOCIATEUR NATIONAL DE BRANCHE POUR LES COOPÉRATIVES AGRICOLES
« Entre les élections des chambres d’agriculture puis celles à venir pour la MSA, l’année 2025 est très importante pour la CFE-CGC. Le SYNPSA, qui compte près de 1 500 adhérents, prend toute sa part dans ce travail collectif pour mobiliser les électeurs et faire vivre le dialogue social dans toutes les instances. »
BERNARD PIRE, PRÉSIDENT DU SYNDICAT NATIONAL DES CADRES D’ENTREPRISES AGRICOLES (SNCEA/CFE-CGC)
« Le SNCEA/CFE-CGC est le seul syndicat spécifique représentatif de l’encadrement (techniciens, agents de maîtrise, cadres et salariés responsables) de la production agricole et de ses services connexes. Comme le rappellent mes collègues, la présence de la CFE-CGC et de ses structures à la Porte de Versailles est d’autant plus importante que les enjeux électoraux sont forts cette année. Au-delà, c’est aussi un moment privilégié d’échanges avec les autres organisations syndicales et tous les acteurs du monde agricole. »
Source : Confédération CFE-CGC

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Crise de la chimie : François Bayrou refuse la nationalisation de Vencorex, une "claque et du mépris" pour les élus locaux.
Dans un courrier adressé ce vendredi 21 février aux élus locaux, le Premier ministre François Bayrou a repoussé l'idée d'une nationalisation temporaire de l'entreprise chimique Vencorex, située à Pont-de-Claix (Isère). La mesure avait été demandée par les syndicats et de nombreux élus locaux.
Nouveau veto pour les salariés de Vencorex dans leur quête de nationalisation. Dans un courrier adressé aux élus locaux, le Premier ministre François Bayrou a repoussé l'idée d'une nationalisation de l'entreprise chimique, située à Pont-de-Claix (Isère), spécialisée dans la production de sel, de chlore, de soude, et de leurs dérivés.
Dans cette lettre que nous avons pu consulter, il est écrit qu'"une analyse indépendante (...) a démontré que l'activité de Vencorex n'est pas viable selon tous les scénarios étudiés, y compris les plus optimistes, avec des pertes cumulées de plusieurs centaines de millions d'euros à un horizon 2032/2033."
"Dans ces conditions, une nationalisation, même temporaire, de Vencorex ne saurait être la réponse en l'absence de solution de pérennité identifiée", poursuit le courrier du Premier ministre.
Placé en redressement judiciaire en septembre 2024, Vencorex n'a "à ce jour" fait l'objet que d'une seule offre de reprise. Celle-ci a été déposée par le groupe hongrois BorsodChem, filiale de l'entreprise chinoise Wanhua, et concurrent direct de l'actuel propriétaire de Vencorex : PTT GC. Elle "comprend la reprise d'une cinquantaine de salariés" sur les 460 actuels.
Quel avenir pour le site ?
En cas de reprise partielle, une large partie de la plateforme chimique serait donc amenée à fermer. Se pose la question de l'avenir de ce site industriel, pivot de la chimie en Rhône-Alpes. "L'Etat étudiera avec le plus grand soin tous les projets de reconversion et/ou d'implantation" et "mobilisera les différentes ressources opérationnelles" pour mener à bien une reconversion de la plateforme, indique le courrier.
"Je souhaite vivement qu'un avenir soit donné à la plateforme de Pont-de-Claix par l'intermédiaire d'un pacte territorial avec les élus locaux. Les travaux (...) permettront d'identifier précisément les actions à mener, les acteurs à mobiliser et les modalités de prise en charge des coûts de démantèlement et de dépollution", poursuit le Premier ministre.
Quelle menace pour les entreprises de Jarrie et Pont-de-Claix ?
En décembre dernier, 48 personnalités politiques locales et nationales avaient demandé au Premier ministre d'envisager une nationalisation partielle de Vencorex. Selon elles, cette procédure pouvait "garantir le futur de l’activité des entreprises présentes sur la plateforme de Jarrie. Elle (aurait évité) en outre d’exposer les entités présentes sur cette plateforme à des ruptures d’approvisionnement en sel et en chlore risquant de rendre dépendantes de fournisseurs étrangers des activités relevant de la souveraineté nationale."
Selon le Premier ministre, "des solutions existent et permettent aux entreprises concernées (Arkema, Framatome, Ariane Group, ERDF) de ne pas être confrontées à des problématiques d'approvisionnement".
"Une claque dans la figure"
Présents à Pont-de-Claix, plusieurs élus écologistes, qui avaient demandé une nationalisation temporaire de Vencorex ont réagi à la décision de François Bayrou. "Ce courrier est une insulte à ce territoire, aux salariés. C'est une insulte à notre avenir. Nous avions envoyé des questions précises au Premier ministre. Nous n'avons eu aucune réponse. Ce courrier aurait pu être fait le jour-même", a déploré le sénateur écologiste Guillaume Gontard lors d'une prise de parole.
"Cette réponse est incompréhensible. Christophe Ferrari (président de la Métropole de Grenoble, NDLR) est allé voir le Premier ministre avec une carte, car il refuse de venir ici, pour lui montrer l'usine de Vencorex, l'usine d'Arkema, l'ensemble des emplois sur ces plateformes et les interconnections. (...) Raphaël Guerrero (maire de Jarrie, en Isère, NDLR) est allé voir le Premier ministre avec des informations que ses services n'avaient pas. Malgré toute cette précision des élus du territoire, nous avons cette claque dans la figure, c'est une insulte et du mépris", a regretté la députée écologiste Cyrielle Chatelain.
Source : france3-regions.francetvinfo.fr